Songe de pleine lune
Les deux amants brûlants secrètement liés
Dans leur couche respective, peinent à dormir
Emplis tous deux d’un langoureux désir
Rêvent de l’autre, fantasment sur leurs destinées
Eprises d’une passion fébrile, consumées par un brasier ravageur
Leurs âmes quittent cette fournaise, loin des flammes intérieures.
Dévorés par la folie voluptueuse, aux prises d’une lasciveté sensuelle
Ils s’unissent, en un mariage astral, fougueusement s’entremêlent
Ainsi, toutes les nuits, ils s’évadent dans les airs
Caressent leur bien aimé, planent délicatement, se blottissent
Hument le souffle ardent, respirent sa chair
Possèdent ses contours frémissants, un bien délicieux supplice
De leur fusion voit soudain le jour, un bûcher crépitant
Rougeoient les braises, s’envoient en l’air leurs fumeuses essences
Flambent les deux soupirants en une tentatrice danse
Attisant à jamais l’orgasmique plaisir de leur corps fondant
