Petite clochette délicate porte le bonheur
Gorgée de la rosée, éclabousse le promeneur
Joie de mai, tu viens nous insuffler
Promesses candides, tu sauras nous délivrer
Minuscule sonnette scintille et cligne d’une sirène aigue
Ta mélodie céleste balaie l’infortune
De poudre d’or, tu soupoudres notre foyer
Fée végétale enchanteresse disperse ta paix
La brume épaisse au clair de lune,Flotte, frôle lourdement le bitumeQuelle est cette étrange sensation ?Parles, spectre, proclames ton nom ! « De grands malheurs sur terre, s’abattrontDe fuir, il serait bien vain, pauvres sotsAveuglés par les moult artifices Asservis par votre vile avariceVictimes de votre propre bêtise,Vous tomberez… L’oisiveté sera votre tombe, ultime trépas, Car…
Je rêve de toi, Ô vie idylliqueDe jour comme de nuit, tu me happesJe me meus péniblement dans ce songe chimériqueNe parviens plus à rattraper ce qui m’échappe Je m’imagine tantôt guérisseuse, tantôt linguiste,Parfois poète, danseuse, peintre, herboriste,Les cheveux au vent, humant l’air glacé islandais,Le coeur battant, gravissant un mont néozélandaisSeule, indépendante, entourée d’animaux, reine…
Les deux amants brûlants secrètement liésDans leur couche respective, peinent à dormirEmplis tous deux d’un langoureux désirRêvent de l’autre, fantasment sur leurs destinées Eprises d’une passion fébrile, consumées par un brasier ravageurLeurs âmes quittent cette fournaise, loin des flammes intérieures.Dévorés par la folie voluptueuse, aux prises d’une lasciveté sensuelleIls s’unissent, en un mariage astral, fougueusement…
Jeunesse et régénération pour les cœurs vaillantsL’ultime purge bat son plein , un dernier sacrementLa raison s’échappe dans les soubresauts de la bêteLes mensonges et les masques tombent enfin des têtes Torpeur, léthargie, le monde reste de marbreFace à ce lourd fracas qui déflagre avec vacarmeQuel refuge, quelle issue, quels abris trouvés ?Quand le vide…
Je m’élance et je sème les graines d’un nouveau moiLasse des peurs, des fardeaux et des vieux schémasJe me jette à corps perdu dans cette douce inconnueJe fais peau neuve et renais de mes cendresJ’embrasse mon plus haut potentiel sans plus attendre Cette mort nécessaire , je l’accueille, elle fait placeElle pousse hors de la…
Et si un beau jour d’avril Alors que la lumière a vaincu l’obscuritéLe soleil disparaissait derrière l’éclipse subtileLes ténèbres faisaient de la terre leur foyer Les Hommes jouent avec les atomes , les explosifsLes puissants instaurent un climat paranoïaqueLes uns admirent la sérénade, oisifs,Les autres craignent même l’imminente attaque Moi, inlassablement, je guette la sensation, l’indiceQui…