Ostara
Je revêts mes plus beaux habits
J’arbore mes plus audacieuses plumes
A l’apogée du printemps l’amour grandit,
Le doux parfum du lilas , sereine, j’hume
Toutes les portes des univers s’ouvrent
Le voile de l’oubli s’amoindrit
Chaque créature comprend où elle se trouve
Elle cohabitent et communiquent en harmonie
Et enfin tout a un sens !
Chaque dessein , chaque trajectoire , dormant cet étrange ballet
L’agitation bouillonne , puis le calme reprend la danse
Le volcan ravale sa lave , le paysage se dresse , gracieux , figé
Levé de rideaux , rebus de la société , c’est votre heure !
Le peuple réclame du réconfort et plus de saveur
Affranchis des dogmes chaque sororité crée sa propre famille
Soulagé des dictats des communautés unies fourmillent
Emue de cette victoire Gaia s’illumine
Elle récompense ses enfants d’aurores spectaculaires et de crépuscules sublimes
A présent, la terre s’autorise elle aussi
A apparaître sous son plus beau jour et ses plus douces nuits